Communiqué

Publié le 24 Mai 2019

Communiqué

Malgré une mobilisation sans précédent et un mouvement social de grande ampleur en septembre dernier, la Direction de FMM continue de traiter les journalistes pigistes et les intermittents du spectacle comme des salariés de second ordre. Un comble pour une entreprise qui emploie pourtant près de 24 % de personnels non permanents.

Pressée de s’expliquer par les délégués du personnel CFTC, la Direction a répondu lors de la réunion du 23 mai qu’elle avait décidé de n’appliquer que certaines dispositions de cet engagement et d’en exclure les autres

La Direction a tenté de justifier sa décision en constatant qu’aucune organisation syndicale n’a encore accepté de signer les projets d’accords relatifs aux pigistes et intermittents. 

Ces projets sont issus des négociations qui se sont tenues après la levée du préavis de grève déposé en septembre et s’appuient sur le nouveau cadre financier signé par la Direction et l’ensemble des organisations syndicales.

La CFTC a toujours revendiqué que les salariés de FMM puissent bénéficier des mêmes avantages, indépendamment de la nature de leur contrat de travail (CDI/CDD) ou de leur mode de rémunération (Pige). Pour autant, nous estimons que ces projets d’accords ne sont pas suffisamment aboutis et doivent encore être améliorés.

L’argument de la Direction n’est pas recevable puisqu’une décision unilatérale continue de s’appliquer tant qu’elle n’a pas été dénoncée ou remplacée par un accord d’entreprise portant sur le même thème. 

La Direction de FMM a pris un engagement unilatéral et doit le respecter dans son intégralité tant qu’un accord d’entreprise ne s’y substituera pas.

Toutes les mesures prises à cette occasion demeurent donc d’application obligatoire, y compris le versement des primes à caractère social. La Direction ne peut pas choisir quelles mesures appliquer et quelles autres exclure. Ce n’est pas « à la carte » !

Rédigé par CFTC

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